L’École est le socle de notre pays, elle est le lieu de l’émancipation, du savoir, de
l’apprentissage et de la vie en communauté. Elle est un service public essentiel et comme
tout service public, elle se doit d’être au plus proche des citoyens, libérée des logiques
comptables le plus souvent déconnectées des besoins des habitantes et habitants.
La rentrée 2020 aura lieu dans un contexte inédit faisant suite aux mesures de confinement :
– Fermeture des établissements scolaires pendant cinq semaines au moins
– Organisation tant bien que mal d’une continuité pédagogique à distance – qui ne peut
en aucun cas remplacer le présentiel – avec de fortes disparités, suivant les lignes de
la fracture numérique, des inégalités sociales, des difficultés d’accès, …
Du rattrapage sera à prévoir pour la prochaine année scolaire à n’en pas douter et la solidité
des équipes pédagogiques sera un atout.
S’ajoutent les difficultés liées au logement : qui peut prévoir comment les familles décideront
d’annuler ou d’anticiper leurs décisions de déménagement cet été, combien de chantiers
auront la capacité de livrer les habitations planifiées dans un état acceptable, …
Les effectifs de la rentrée prochaine ne peuvent donc en aucun cas être prévus dans les
mêmes termes que les années précédentes.
La FCPE 92 demande donc le GEL de la carte scolaire pour la rentrée prochaine qui doit se
traduire par :
· Le maintien des équipes en place sans aucune fermeture de poste afin de ne pas les
déstabiliser
· L’ouverture de postes en nombre suffisant (hors brigade de remplacement) pour que
dès la rentrée toutes les classes ouvrent avec un enseignant présent
· Un effectif strictement inférieur à 25 élèves pour chaque classe
· Une brigade de remplacement renforcée afin qu’aucune classe ne reste sans
enseignant présent plus d’une journée
· Des dotations horaires renforcées pour le second degré
· Des emplois du temps simples
· Une affectation dès fin juin pour chaque élève et jeune en formation
Pour la FCPE 92, ces mesures doivent s’appliquer au premier comme au second degré.